Il ne reste que quelques jours pour profiter du « Catch-up festival » proposé par Universciné. L’occasion de voir ou revoir 16 des films en compétition au Festival Cinéma du Réel 2011, dont certains ont été primés. La location des documentaires, pour 48 heures, coûte entre 1 et 4,99 euros. L’offre est également disponible sur Freebox.
Parmi films proposés, on notera notamment Extraño Rumor de la tierra cuando se atraviesa un surco (prix du court métrage) qui se plonge dans la guerre civile guatémaltèque par l’intermédiaire des membres d’une communauté d’indigènes déplacés par les combats.
Autres court-métrages intéressants : Me llamo Peng et On Rubiks’s Road. Le premier est entièrement composé des images extraites du journal intime filmé d’un immigré chinois en quête de travail en Europe. Le second part sur les pistes cyclables de Lettonie pour nous en ramener quelques bribes de l’Histoire politique du pays qui semble se répéter, notamment autour de la figure d’Alfred Rubiks, chef du parti communiste letton qui réprima durement une tentative d’indépendance en 1991.
Universciné propose également Distinguished Flying Cross, le prix international de la Scam, sur les souvenirs de la guerre du Vietnam d’un officier de l’armée de l’air américaine qui se confie à ses enfants. On pourra voir aussi Dom, qui raconte le surprenant quotidien de trois sans-abris non loin de la gare de Moscou qui tentent de se construire une maison en marge de la société russe – et de leurs supposées familles.
Les deux films de Matthieu Chatellier présentés en « Contrechamp Français » sont également disponibles. Doux amer, d’abord, bien nommé portrait du cinéaste dont le quotidien (habitudes, perception, rêves…) est bousculé quand il apprend qu’il est diabétique. Et puis, Voir ce que devient l’ombre est un délicat documentaire sur un couple d’artistes octogénaires. La graveuse Cécile Reims et le peintre Fred Deux acceptent de partager avec le cinéaste leur intimité, leur art et leurs expériences personnelles marquées par la Seconde guerre mondiale. Parallèlement, ils s’apprêtent à confier leurs volumineuses archives à un institut spécialisé.
Le choix est vaste… Bons films !