Suite du tour d’horizon des diffuseurs de (web)documentaires sur Le Blog documentaire… Après France Télévisions, ARTE, TV5 Monde ou encore l’ONF, place ici à La Chaîne Parlemantaire.
Présente au sein de la structure depuis sa naissance il y a 14 ans, Isabella Pisani est responsable des achats et des coproductions documentaires depuis 2005. Elle nous expose ici la ligne éditoriale de LCP-AN, la manière dont les projet ssont sélectionnés, aidés, et amenés à l’antenne. Les propos sont recueillis par Marie Baget.
Le Blog documentaire : Gérard Leclerc, président de LCP-AN, déclarait en septembre 2013 vouloir donner plus de place aux documentaires. Comment cela s’est-il traduit ?
Isabella Pisani : Depuis le mois de septembre, nous diffusons un documentaire de 52 minutes presque tous les soirs à 20h30 et 00h30. Le lundi est réservé aux documentaires historiques ; le mardi à la politique ; le jeudi aux problématiques de société ; et le vendredi aux films et sur la géopolitique et l’international.
Grand écran, une nouvelle émission présentée par Emilie Aubry, permet aussi de miser sur la continuité en week-end, puisqu’un débat suit la diffusion du documentaire. De plus, nous invitons les réalisateurs en préambule, avant le lancement du film, pour proposer un éclairage sur leurs motivations.
Vous diffusez 100 heures de documentaires par an… Quelle est la part des achats et des inédits ?
Au tout départ, nous ne réalisions que des achats, puis nous avons commencé à faire quelques pré-achats. Ce n’est pas évident avec nos petits moyens, nous restont l’une des chaînes les plus pauvres du PAF ! Notre budget total est d’environ 15 millions d’euros pour la chaîne, et nous disposons d’une enveloppe d’environ 400.000 euros pour les documentaires. Ce n’est pas énorme pour 100 heures de diffusion sur l’année ! La répartition de nos efforts s’effectue ainsi : environ 15 heures d’inédits, sur lesquels nous sommes premier diffuseur (ce qu’on appelle les coproductions), 10 à 15 heures de pré-achats (nous sommes alors deuxième diffuseur) et 70 à 75 heures d’achats, c’est-à-dire des documentaires que nous choisissons sur catalogue, qui ont déjà eu une première vie sur France Télévisions ou ARTE, et auxquels nous offrons une deuxième exposition sur notre antenne.
Comment êtes-vous organisé pour gérer l’afflux de dossiers qui arrivent à LCP-AN ?
Nous sommes une toute petite structure, si bien que je gère l’unité documentaire seule ! Cela dit, pour les coproductions et les préachats, j’organise des comités de programmes tous les deux mois, pendant lesquels je présente les projets. J’en reçois énormément, et de plus en plus, mais je n’en présente qu’une quinzaine, uniquement pour la coproduction comme premier diffuseur ou pour le préachat en tant que deuxième diffuseur. Je regarde ce qui peut correspondre à la ligne éditoriale de LCP, sachant que nous sommes une chaîne essentiellement politique, aussi bien en France qu’à l’international.
Qui compose ce comité de sélection ? Et combien de temps mettez-vous en moyenne pour donner une réponse aux projets reçus ?
Le comité se compose du président Gérard Leclerc, du secrétaire général Eric Moniot, du directeur de l’information Jean Pierre Gratien, du directeur de l’antenne et des programmes Christophe Mouton, et d’Emilie Aubry qui présente l’émission Grand Ecran. Nous mettons environ deux mois pour répondre à tous ceux qui nous sollicitent, mais comme nous fermons la boutique en août, un projet envoyé en juillet pourra disposer d’une réponse sous un délai de trois ou quatre mois environ.
Pouvez-vous préciser la « ligne éditoriale » de LCP-AN en matière de documentaires ?
Il est important pour nous de varier les écritures et les thèmes pour montrer la belle diversité qui existe en documentaire. En ce qui concerne les thèmes, nous recherchons des documentaires sur la politique française, la géopolitique, la société et l’histoire. Pour l’instant, nous ne proposons pas de programmes sur la nature, la découverte ou la culture – même si nous sommes bien sûr amenés à aborder des enjeux culturels à travers des documentaires politiques. Autre détail : nous évitons les films « incarnés ». Sauf exception, comme pour Ce que le voile dévoile, où l’inscription physique de la réalisatrice dans la narration était justifié.
En ce qui concerne les écritures justement, nous recherchons aussi bien des documentaires de création, d’auteur, avec de l’immersion, que du documentaire d’enquête ou d’investigation, dans lesquels les séquences doivent être plus rythmées… Vous le voyez, il y a de tout sur LCP !
Pouvez-vous nous donner des exemples emblématiques ?
Lorsque j’ai par exemple lancé Pôle emploi, ne quittez pas, de Nora Philippe, personne n’en voulait ! C’est une immersion dans une agence Pôle Emploi, et un film magnifique.
Autre exemple : nous avons lancé Misrata an Zéro avec What’s up production. Il s’agit du cas typique de jeunes qui ont décidé de partir filmer. J’ai lu le projet et vu leurs images incroyables. J’ai décidé de les défendre en comité de sélection… et ça a fonctionné ! Ce film raconte la Lybie post-révolutionnaire en suivant le parcours de plusieurs personnages. Le tout en Libyen sous-titré et sans commentaire ! Je comprends que ce soit plus compliqué pour des chaînes comme France 2 , France 3, France 5 ou ARTE de se positionner sur ce genre de film… Ce n’est probablement pas le documentaire qui va faire le plus d’audience, surtout si on le compare à une enquête plus rythmée, mais j’estime que notre mission consiste aussi à donner une chance aux jeunes réalisateurs. Avec nos petits moyens, c’est à nous d’aller sur ce terrain ! Nous ne pouvons pas financer un film d’archives de William Karel qui se tourne aux quatre coins de la planète, par exemple. Je milite ardemment pour mettre plus d’argent dans les documentaires que nous soutenons, mais LCP n’est pas uniquement une chaîne de documentaires ; c’est aussi une chaîne d’information, avec des journalistes sur le terrain, des débats, des émissions, etc.
Dernier exemple enfin avec Le populisme au féminin, réalisé par trois jeunes journalistes rencontrées par Gérard Leclerc. Le trailer nous a plu (voir ci-dessous), la productrice a bataillé, et la résultat est malin, intelligent, frais. Cela fait parti des paris que nous avons réussis !
Mais est-ce que la volonté récente de valoriser le documentaire vous a tout de même permis de disposer d’un peu plus d’argent ?
Oui, j’ai une enveloppe qui a augmenté, mais en prévision de davantage d’achats et non pas de plus de coproductions ou de préachats. Si l’on pense aux coûts de grille, nous n’avons pas les moyens d’engager plus de coproductions. A titre personnel d’ailleurs, avec le même budget, je souhaiterais faire moins de coproductions pour mettre plus d’argent dans chacun des films. C’est une idée que j’essaie de faire passer en interne car c’est de plus en plus dur de produire avec nos moyens. C’est un vrai casse-tête pour les producteurs d’arriver à ce fameux 25% d’apports du diffuseur ! Nous arrivons presque à la limite de notre système. Pour le moment, nous parvenons à composer des menus gastronomiques avec trois cacahuètes, mais jusqu’à quand ? Et la réforme du CNC va sans doute nous pousser à devoir investir de manière plus conséquente. A LCP, nous nous entendons bien avec tout le monde ! Cela permet de construire des montages avec des télévisions locales, avec France 3 en régions, avec des chaînes comme Histoire ou Planète… C’est notre côté un peu « radio libre ». Parce que nous sommes pauvres, nous avons une grande liberté ! Et nous parvenons à faire naître de nombreux de films qui ne verraient pas le jour ailleurs…
Quel est votre apport financier pour une coproduction (en première diffusion) et pour un préachat (en deuxième diffusion) ?
Notre apport varie de 10.000 à 15.000 euros en numéraire pour une coproduction. Pour certains documentaires, notamment ceux qui sont axés sur la politique française, nous arrivons à donner un petit complément en industrie ; par exemple, en faisant participer notre documentaliste. Nous avons aussi réussi à faire de très beaux documentaires grâce à des coproductions avec l’INA, par exemple pour Homopoliticus. Pour un préachat, il faut compter entre 4.000 et 5.000 euros.
Qu’est-ce qui guide vos choix dans la lecture des dossiers que vous recevez ?
Je reçois environ 60 projets par mois, et je regarde d’abord si le sujet n’a pas déjà été traité. Ensuite, nous nous calons sur les évènements à venir ou les dates anniversaire. Par exemple, en 2014, c’est l’année des élections municipales et européennes. Ces évènements vont être traités par la rédaction, mais aussi par le documentaire. A moi de trouver des projets qui peuvent être prêts dans les temps et dans notre économie.
Si un projet remplit tous ces critères, à quoi êtes-vous attentive dans la lecture du dossier ?
Je regarde si la construction narrative tient la route, si une réflexion solide est développée, la manière aussi dont l’histoire est racontée, avec quels rebondissements, etc… J’évalue aussi la pertinence du choix des intervenants dans le film. Et souvent c’est l’intention du réalisateur qui porte un projet. Si elle transparaît de façon évidente, je sais que cela va apporter le petit « plus » qui rend un film vraiment bon.
Est-ce que le nom du réalisateur et son parcours comptent ?
Oui, évidemment – de même que celui du producteur. C’est rassurant de se lancer avec des auteurs dont on connaît le travail. Mais nous bénéficions d’une grande liberté de choix à LCP. Sincèrement, je lance autant de projets avec des sociétés bien installées qu’avec des jeunes réalisateurs ou des personnes que je ne connais pas. Chaque année, je donne une chance à au moins 4 ou 5 des 10 ou 15 projets que je reçois et dont je ne connais pas les auteurs. Si le dossier est bien construit, que la ligne éditoriale est respectée, je n’hésite pas. Mais dans ces cas-là, je serais sûrement plus présente auprès des réalisateurs…
Dans les projets que je reçois pour rentrer en coproduction, il y a plusieurs cas de figure. Premier cas : des grosses sociétés de production habituées à des moyens conséquents mais qui ont un projet « coup de cœur » qu’elles n’arrivent pas à vendre ailleurs. Elles se disent alors qu’il y a peut-être une chance à LCP… Et même si nous avons moins de moyens, ils sont prêts à serrer les budgets, à faire des concessions pour faire vivre un film. Deuxième cas : des jeunes réalisateurs sont partis tourner avec des petits moyens. Notre travail consiste à faire vivre ces films de passionnés. Troisième cas, plus tactique, et c’est un montage financier un peu particulier : nous profitons du premier tournage d’un sujet de 26 minutes pour ARTE Reportage ou Envoyé Spécial, et nous lançons une réécriture plus documentaire. En cumulant les moyens déjà mis à disposition, notre apport financier et celui du CNC, le producteur parvient à financer une version longue et différente du même sujet. C’est souvent le cas pour des sujets géopolitiques, par exemple Les nouveaux goulags, Les nouveaux dissidents chinois ou Aliaa, la révolutionnaire nue. Ou encore, en ce début d’année, nous accompagnons une nouvelle version d’un documentaire sur les femmes combattantes au Congo, et un autre sur les prisonniers innocents de Guantanamo qui attendent de trouver une terre d’accueil.
Est-ce que cela vous arrive de faire des appels d’offres ou de solliciter des réalisateurs dont vous avez apprécié le 26 minutes ?
Non, pas spécialement. Cela dit, nous avons récemment hésité à lancer un appel d’offres car on n’avions rien reçu traitant de l’Europe ! Or, pour les prochaines élections, nous voulions vraiment un documentaire assez pédagogique pour apporter des clés de compréhension. Finalement deux projets sont arrivés… comme quoi !
Comment accompagnez-vous les réalisateurs et les producteurs dans le cadre d’une coproduction ? Quelle marge de liberté leur laissez-vous ?
Le projet de base est très important. C’est le point de départ de l’intention, du sujet, du traitement. S’il nous plaît, nous rencontrons le réalisateur et le producteur afin de bien s’entendre sur l’adéquation entre le projet écrit et ce que le film deviendra. Ensuite, c’est carte blanche ! Souvent deux ou trois visionnages seront nécessaires. Un premier quand un ours se dessine sur la table de montage pour vérifier la qualité de l’image et valider les options principales. Un réalisateur et un producteur sont tellement le nez dans le guidon que le regard et la distance du diffuseur est importante… Parfois, je demande de restructurer… car le film part dans tous les sens, ou bien il adopte un récit trop « expérimental ». C’est juste un recadrage mais la plupart du temps, ils sont assez libres… Je fais confiance, chacun son métier. Je ne suis pas réalisatrice, mais je connais mon travail de diffuseur !
Quelle est la différence avec Public Sénat, dans la ligne éditoriale, et dans les financements ?
Il n’y a pas grande différence en termes éditoriaux. En termes de financements, ils ont davantage de moyens parce que le Sénat a plus d’argent que l’Assemblée Nationale. Comment répartissent-ils leurs investissements ? Je ne sais pas. Nous sommes vraiment deux chaînes indépendantes. Nous n’avons pas encore construit de coproduction, sauf une exception, déjà ancienne… En revanche, Public Sénat a fait le choix de produire moins de documentaires, et de mieux les financer. Choix que j’approuve complètement…
C’est étonnant, car vous êtes deux chaînes pauvres, mais deux chaînes sœurs ?
Oui… J’ai lancé un petit programme court d’animation qui s’appelle Les clés de la République, avec des textes de Thomas Legrand. Public Sénat nous a rejoints, en ajoutant du financement. C’est un exemple de collaboration intéressant. En ce qui concerne le documentaire, je crois que nous ne sommes pas encore assez mûrs… Même si ce n’est pas faute d’envie, en tous cas du côté de LCP-AN.
Quel est votre rapport à l’audience ?
Au départ, cette question n’existait pas du tout ! Nous nous inscrivions seulement dans une mission d’intérêt public, de pédagogie, « d’élévation intellectuelle »… Le passage à la TNT a ensuite été formidable, car il a permis une meilleure visibilité. Mais nous sommes une chaîne très jeune, 14 ans en février ! Nous pouvons atteindre une audience cumulée de 0,9% de parts de marché, et à 1% nous sommes très contents (y compris bien sûr quand nous retransmettons une conférence de presse du président de la République, avec une émission dans la foulée). Certains documentaires atteignent ces scores, mais en général la moyenne se situe autour de 0,5%. L’audience n’est pas une obsession, mais nous avons forcément envie de toucher le maximum de téléspectateurs… c’est normal. Donc cela guide certains choix, même si je sais parfaitement qu’un documentaire sur l’Europe attirera moins qu’un documentaire sur les escort-girls.
Propos recueillis par Marie Baget
Plus loin…
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J’ai vu un film, puis un débat, sur la TV, chaîne LCP public Sénat, « Les francs-maçons et le pouvoir », sujet intéressant avec comme invités serge Moati, daniel keller et françois koch, tous 3 franc-maçons!.
Dans la première partie du documentaire, les profanes avaient à découvrir, à apprendre. Par contre, dans la deuxième partie, que de mensonges, de non dits, de « foutage de gueule »!
Ça aurait été intéressant d’avoir un débat équitable sur le sujet avec autant d’intervenants « franc-maçons » » que « critiques » de la franc-maçonnerie! Jamais vu à la TV!
Le gros mensonge de base, « la franc-maçonnerie est secrète en France depuis la dernière guerre mondiale »… à cause de la peur du retour de la droite… C’est totalement mensonger… La franc-maçonnerie française est secrète depuis la Révolution Française! le film « forces ocultes », réalisé en 1943 par 2 franc-maçons le démontre. Elle ne l’était pas avant la révolution.
Un aveu intéressant, la Franc-maçonnerie française cultive le secret beaucoup plus que dans tous les autres pays, ça a été dit, au moins une vérité entendue dans tous ces mensonges et omissions!
Serge Moati affirme apprécier le coté religieux, éthique. Daniel Keller, lui, retient surtout le coté politique, « Républicain » de la franc-maçonnerie (C’est normal, car grand maître du grand orient, obédience politique par excellence).
Ce sont les 2 pôles, motifs des affrontements permanents des membres de la franc-maçonnerie française, en particulier inter obédiences.
Tous affirment qu’on entre pas en franc-maçonnerie pour les raisons « réseau » et « copinage »…
Croyez-vous sérieusement que les impétrants, lors de l’enquête personnelle, lorsqu’ils vont répondre aux questions lors de leur initiation, vont vous affirmer que c’est pour le réseau et le copinage qu’ils entrent en maçonnerie? Soyons sérieux!
Les franc-maçons ne seraient plus influents aujourd’hui, au nombre de 170 000. Un grand mensonge! Ils étaient seulement 60 000 pendant la troisième République, époque dite « age d’or » de la franc-maçonnerie!
Qui n’est pas franc-maçon où à genoux devant la franc-maçonnerie, aujourd’hui, dans les sphères de pouvoir de notre pays?
Pratiquement chaque fois qu’une « affaire » apparaît, on découvre que l’individu principal concerné est franc-maçon!
Explications possibles… Soit que les franc-maçons sont plus voyous que les autres ou excessivement trop nombreux dans les sphères de pouvoir! Je propose aux francs maçons de choisir la réponse.
L’orientation éthique de la franc-maçonnerie ne se confirme pas vraiment!
Pourquoi une organisation politico religieuse secrète est acceptée, vénérée, en France, dans un pays qui se dit une démocratie, en cachant, en dissimulant, l’existence d’une structure élitiste secrète, dite « Républicaine », non révélée entre le peuple et les élus officiels… et je ne m’étends pas sur les « fraternelles » et les association nombreuses, cachées de toute nature, qui n’affirment pas qu’elles sont des entités franc-maçonnes!
Curieux! A noter que la période « les trente glorieuses » correspond à cette période où la franc-maçonnerie n’a pas été influente!
Il apparaît de toute évidence qu’en franc-maçonnerie, on confonde sérieusement République et Démocratie, vérité et mensonge, dissimulations!
A notre époque où la vérité, l’éthique politique, la transparence sont devenues les exigences politiques principale des Français, les sociétés secrètes (de plus politico religieuses élitistes) ont-elles des raisons d’exister? On constate dans ce pseudo débat que daniel keller, grand maître du GODF est très inquiet!
A noter aussi que c’est LCP, chaîne du Sénat, la chaîne maçonnique par excellence (C’est le Sénat qui héberge la « fraternelle des parlementaires ») qui nous a produit ce documentaire tendancieux et ce pseudo débat, cette publicité sur la franc-maçonnerie… payés avec nos impôts…
Je pensais lire un article concernant une chaîne de television mais c’est surtout cette mme Pisani qui s’envoie des fleurs ?!
Mais quel melon ! Je suis impressionné !
Je ne suis même pas agacé d’avoir lu jusqu’au bout car ça a fini par me faire rire
Et surtout ça m’a permis de comprendre que LCP et public sénat n’avaient rien à voir et en fait je regarde surtout les documentaires de public sénat, je m’en rends compte maintenant.
Bien à vous
Ignatius