Affaire de Docucul à France TV :
ce que le Canard ne vous a pas dit…

Vous ne l’avez pas encore lu, l’article du Canard Enchaîné du 2 mars dernier intitulé « Commerce en famille à France Télés » ? Alors voici une petite séance de rattrapage…

Patricia Boutinard-Rouelle (PBR, pour les professionnels de la profession et pafaunautes avertis), ancienne cheftaine de l’unité documentaire du groupe en cours d’auto golden parachutage a été flashée sur sa voie de garage ! Alors que certains lui promettaient un avenir dans le vaste Conseil, les gens de production la voyaient déjà dans leurs rangs (« c’est formidable que des diffuseurs franchissent le miroir pour voir ce qui se passe de l’autre côté, non ? »). Mouais. C’était prévisible, la papesse du docu de prime time ne pouvait quand même pas déserter totalement la profession… Alors, elle a décidé de devenir productrice de documentaires chez… Boréales, la société de production dirigée par son compagnon Frédéric Fougea, bien connu de la chaine pour ses nombreuses contributions documentaires.

Du mouvement, du mouvement ! Le paf muraille se réjouit de cette nouvelle, il s’en lèche même les babines quand il apprend qu’avant son départ, la bonne fée du docu a mis en signature dans son panier trois séries animalières de quatre épisodes chacun. Sans parler de « La voie de Carla », docucu affligeant sur la première dame et trois gros (entendez « chers ») docu-fictions historiques récemment produits par cette même société et diffusés sur la télé publique. Oui c’est vrai, pourquoi se compliquer la vie à convaincre un diffuseur d’acheter tel ou tel projet quand il suffit de s’envoyer une lettre d’intérêt ?

Avec tous ces programmes à produire, toutes ces portes qui s’ouvrent, en quelques mois, Boréales est devenue la place to be… à tel point que Nicolas Deschamps, jusque-là chargé de programmes documentaires pour le groupe et collaborateur de PBR, a lui aussi posé ses stylos goodies France télé dans les pots à crayons de F.Fougea. C’est vrai quoi, autant que tout cela reste en famille.

Une fois encore en déchaînant son article sous l’expression « Commerce en famille », Nobili a vu juste. Et il rappelle qu’en plus de la production, le couple s’est naturellement tourné vers la formation pour enseigner à qui veut bien les ficelles du métier pour mieux arrondir ses fins de mois. Ainsi, jusqu’à il y a quelques temps, PBR et F.F co-animaient ces stages de 6 jours bien nommés « Le documentaire dans tous ses états », conventionnés AFDAS et facturés 3.000€ TTC par participant. Le Paf-Muraille connaît bien l’organisme de formation DIXIT pour y avoir déjà subi quelques maltraitances et autres grands moments de vanité sponsorisés Afdas. Il sait aussi que le grand chambellan de cet organisme qui réunit maison d’édition, bureaux et salles de cours avec vidéo projecteurs hors d’état de nuire, n’est autre que Fougea, Jean-Pierre de son prénom.

Le réel dépasse souvent la fiction ; France télévisions, la vie, la vraie.

Le PAF-Muraille


Les précisions du Blog documentaire

1. Le PAF-Muraille travaille dans l’industrie audiovisuelle.
Il vient ici nous en faire partager certains coulisses et,
de ce fait,
il(s) ou elle(s) désire(nt)
conserver son/leur(s) anonymat(s).
Aussi, les opinions du Paf-Muraille n’engagent que lui.

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